Au cœur de la Bretagne, dans la vallée du Blavet, le drame se noue autour du mystérieux baron de Landivic au visage recouvert d’un masque Tête-de-Nègre. Sa mort, assassiné par son double.
Satrape impénitent, le baron Déodat de Languidic se plaît, au cours d’orgies dans la grande salle de son château de Gouarec, dans la vallée du Blavet (Morbihan), à arborer un masque de cuir collé à la peau. C’est le signe distinctif de la puissance illimitée que les négriers nantais ont cru s’attribuer jadis en faisant le commerce du bois d’ébène. Dans la réalité actuelle, « Tête-de-Nègre » persiste à entretenir des relations incestueuses avec sa petite-fille Soline. En osant défier son hôte de fortune, un jeune blanc-bec amoureux de Soline dont sa double personnalité (Hilaire/Basilic Affre) faisait le désespoir de son propre père, Amédée, à Château-Gontier (Mayenne), réussit, tel un chevalier du Moyen-âge, à conjurer la malédiction ancestrale qui pèse sur le château, hâtant ainsi l’assassinat du baron par son double, « Tête-de-Nègre ». « Monsieur Maurice », qui, dès le début du récit, offre à sa petite amie peintre Jobic des croquettes à l’anis, spécialité réelle de l’endroit, et des cartes postales licencieuses, voilà le profil perdu de l’auteur lui-même, courant la prétentaine au volant de la camionnette empruntée à l’entreprise familiale.